fbpx

Place de premier bizuth sur la Solo Maître Coq pour Estelle !

Après s’être battue au coude à coude sur deux parcours côtiers dans du petit temps, Estelle et les 28 autres concurrents se sont affrontés sur une étape au large, entre l’île de Ré et Belle-Ile, à l’occasion de la première course en solitaire du circuit Figaro : la Solo Maître Coq. 18ème au classement général et premier bizuth, Estelle revient sur cette grande course musclée.

Une remontée progressive

Mitigée sur son départ et son début de course, Estelle tente des options qui payent et regagne progressivement des places tout au long des 340 milles du parcours. Après la bouée de dégagement, elle réussit à raccrocher le wagon du milieu. Puis, passé l’île de Ré, elle fait une option plus à l’ouest que les concurrents devant et gagne encore quelques places. En route vers Belle-Ile, les 29 figaristes évoluent dans un vent d’une vingtaine de nœuds qui monte petit à petit.

Au passage du front froid

C’est entre Belle-Ile et le phare des Birvideaux, que la course devient difficile : « C’est à ce moment-là que le front est rentré. Je me suis pris 40 nœuds de vent, certains concurrents devant moi ont enregistré 50 nœuds, précise Estelle, heureusement j’avais préparé le bateau avant, en prévision du vent et j’avais enfilé ma combinaisons sèche. J’étais plutôt prête à affronter le grain mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si fort ! » ajoute-elle.

Après le passage de Belle-Ile, sur le bord de portant qui descend vers le plateau de Rochebonne, le vent se stabilise à 30 nœuds, les bateaux et les hommes se font asperger de vagues et malmener pendant 24 heures par la mer agitée : « ça alternait entre de grosses accélérations et des vagues qui arrosaient l’extérieur et l’intérieur du bateau. Je me suis prise une vague tellement forte à un moment que je me suis retrouvée derrière la barre ! ».

Une arrivée au ralenti

remise des prix Solo Maître CoqC’est en approche du plateau de Rochebonne que le vent molli vraiment. La mer toujours agitée rend la navigation compliquée. A 6 milles de l’arrivée, les Figaros sont presque arrêtés, ils naviguent à une vitesse de 2 nœuds. Estelle franchi la ligne en 18ème position et 1erbizuth. Elle est la dernière à franchir la ligne dans le temps imparti (12 heures après le premier).

« J’ai fait quelques erreurs sur cette course. J’étais loin de penser que j’étais premier bizuth, je pensais être presque dernière mais quand j’ai vu qu’il y avait des bateaux autour de moi à Rochebonne je me suis dit que j’étais encore dans le match ! Ce qui est bien c’est qu’il y a une marge de progression importante. Le niveau est très haut et c’est stimulant ! », analyse Estelle.

La Sardinha Cup

À peine de retour sur la terre ferme et le corps toujours un peu douloureux, Estelle doit déjà préparer la course suivante : la Sardinha Cup du 3 au 17 avril. Cette fois-ci c’est en double que se disputera l’épreuve à deux étapes. Estelle et son équipier, Laurent Givry, s’élanceront ce mercredi 6 avril pour la première étape, au départ de Saint Gilles Croix de Vie. Afin d’être reposée et concentrée pour cette nouvelle course, place au check-up complet du bateau et au repos mental et physique bien mérité pour notre navigatrice bretonne !

« Un grand merci à mon préparateur Laurent Cru et à mes partenaires le club de voile Cataschool et la société de développement informatique Icodia ! »  Estelle

margaux